— Publié le 06/12/2023

Nouveau projet en résidence : "Granny's Sexual Life"

Écrit et réalisé par Urška Djukić et illustré et animé par Émilie Pigeard, le court métrage Granny's Sexual Life fait son entrée à Ciclic Animation jusqu'au 27 novembre 2020.

Urška Djukic
a étudié à l’Académie des arts de l’Université de Nova Gorica. Son premier court métrage professionnel mélangeant prise de vue réelle et animation, Bon Appétit, La Vie!, a remporté le prix du meilleur court métrage au 19e Festival du film slovène.
En 2018, elle a été choisie pour participer à SEE Factory - Europe du Sud-Est, un projet destiné aux jeunes réalisateurs et organisé par Quinzaine des Réalisateurs et le Festival du film de Sarajevo. Elle y co-réalise le court métrage The Right One, présenté à Cannes à l’ouverture de la Quinzaine des réalisateurs 2019.

Après une année à la Sorbonne, Emilie Pigeard entre dans à l'école des Arts Décoratifs de Paris et suit la filière animation. Outre la peinture, l’illustration et l’animation, Émilie s'intéresse à la narration. Elle obtient une distinction pour son court métrage de fin d’études Encore un gros lapin ?, remarqué et produit par Les Films Sauvages.

Granny's Sexual Life est un voyage dans la jeunesse et les souvenirs intimes d’une grand-mère qui illustre le statut des femmes slovènes pendant la première partie du 20ème siècle où la doctrine stcricte de l’Église catholique imposait des conventions sociales selon lesquelles les femmes étaient facilement perçues comme les simples objets de satisfaction des besoins sexuels de leurs maris.

Ce film, produit par Ikki Films, a bénéficié d’un soutien à la production. Les réalisatrices, Urska Djukic & Emilie Pigeard, seront en résidence du 30 juillet au 27 novembre 2020.
Granny's Sexual Life d'Urska Djukic & Emilie Pigeard / Ikki Films / 8' / crayon de couleur et craies grasses
Quatre vieilles dames, résidentes d’une maison de retraite, passent un après-midi ensoleillé assises à bavarder de tout et de rien. La petite fille de l’une d’entre elles passe, embrasse sa mamie et salue rapidement les autres, en leur laissant un sac de cerises. Elle leur dit qu’elle a un rendez-vous, glousse un peu et part. Les femmes l’observent tandis qu’elle s’éloigne - elle porte un short et un haut blanc qui révèlent ses formes féminines. L’une des femmes lance une remarque sur la promiscuité des femmes d’aujourd’hui. Une autre raconte comment sa petite fille, qui a dix-sept ans, couche déjà avec son petit ami régulièrement. Cela ramène les autres au souvenir de leur jeunesse et leur fait remarquer à quel point les relations entre hommes et femmes étaient différentes, alors. Leurs voix se fondent en une seule, celle de Mamie Vera, qui entreprend le récit détaillé de son histoire.